POUR NOUS JOINDRE:

Clinique de Naturothérapie et Hygiène du Côlon
28 Chemin de la Côte-St-Louis ouest
Suite 12
Blainville, Qc
J7C 1B8

Tel.: 450-435-1023

...

jeudi 27 janvier 2011

Hydrothérapie (irrigation) du côlon


Nous entendons parler de naturopathie depuis des années.  
Cette science travaille en harmonie avec la nature en favorisant des changements positifs dans les habitudes alimentaires qui sont à la source de notre "mal-être".  

Par les journaux, les centres de santé, les boutiques et épiceries d'aliments naturels, nous nous sommes sans doute apprivoisés à cette approche thérapeutique, mais qu'en est-il de l'hygiène du côlon?





Le gros intestinque l'on nomme côlon, remplit deux fonctions bien distinctes: l'élimination des déchets ainsi que la réabsorption de l'eau et d'une partie des sels minéraux. Mais son rôle est encore plus subtil: ses replis sont reliés par des terminaisons nerveuses à toutes les parties de l'anatomie. Le bon fonctionnement du corps dépend donc en grande partie de l'état du côlon. L'alimentation moderne raffinée, pauvre en fibres, ralentit la progression des aliments dans l'intestin et favorise la sécrétion du mucus.

Déjà quatre siècles avant Jésus-Christ, Hippocrate recommandait de nettoyer l'intestin en cas de fièvre. De nos jours, plusieurs sommités mondiales en matière de santé, telles que le Dr Jensen, nutritionniste américain et le Dr Kousmine, spécialiste des maladies dégénératives, recommandent cette pratique.


Qu'est ce que l'hydrothérapie côlonique ?
L'hydrothérapie côlonique est une technique de nettoyage complet du côlon avec de l'eau préalablement filtrée et purifiée par les rayons UV.

Pourquoi nettoyer le côlon?
Un intestin propre assure une bonne santé, une espérance de vie prolongée et prévient des maladies reliées au gros intestin. Pour atteindre cela, il faut maintenir un bon équilibre au niveau de la flore microbienne qui constitue un facteur primordial dans la dernière étape de la digestion. Quand le gros intestin est en santé, les vitamines, les acides aminés, les enzymes absorbées éliminent les microbes pathogènes et synthétisent différentes vitamines dont le complexe B qui renforce le système immunitaire. Tout en expulsant des toxines, l'hydrothérapie favorise les mouvements péristaltiques  qui à leur tour contribuent à l'évacuation naturelle.

Les bienfaits
Après la séance, on ressent une sensation de bien-être, de dynamisme et d'énergie, l'agréable sensation de légèreté due à la décompression et au désengorgement de tous les organes liés au côlon, l'amincissement de la taille et la perte de poids, l'augmentation de la tonicité abdominale et la stimulation du péristaltisme intestinal et la disparition des inflammations locales.

Il y a détoxification générale de l'organisme, soulagement progressive des allergies, des rhumatismes, des infections chroniques comme les sinusites et les infections de la peau. La digestion est meilleure. Les effets se font ressentir aussi sur le psychisme : les idées sont plus claires, on est de meilleure humeur, le sommeil plus récupérateur. C'est aussi un moyen de prévention efficace contre de nombreuses maladies reliées au gros intestin. 


L'irrigation du côlon fait partie du fondement des médecines naturelles. Cette technique permet d'améliorer nettement les résultats de toute thérapie, incluant les cures et le jeûne.




Qu'est-ce que l'hygiène du côlon?

Les pathologies gastro-intestinales sont parmi les plus fréquentes aujourd’hui:

- constipation, 
- diarrhée, 
- ballonnement, 
- colite, 
- diverticulite, 
- hémorroïdes…

Comment faire face à ces troubles qui sont parmi les raisons majeures des consultations? 

Il existe un moyen moderne et efficace :

L’hydrothérapie côlonique 
appelée aussi 
irrigation du côlon.


L'hydrothérapie côlonique est un nettoyage 
complet du côlon avec de l’eau préalablement filtrée 
et purifiée. Le lavement est réalisé grâce à un équipement moderne et sécuritaire qui utilise un spéculum doté de 
deux circuits permettant l’entrée de l’eau pure d’une part 
et la sortie de l’eau chargée de déchets d’autre part, par le rectum.

Y a-t-il un risque?

La pression de l’eau utilisée est douce. Il n’y a aucun 
risque de perforation du côlon, même dans une zone 
fragile. L’eau circule successivement dans le rectum, 
le sigmoïde, le colon descendant, le côlon transverse,
le côlon ascendant et le caecum, mais sans pénétrer 
dans l’intestin grêle qui est protégé contre tout reflux 
par la valvule iléo-caecale.

Comment ça fonctionne?

L’eau amollit les matières dures ainsi que les débris qui peuvent être logés dans les plis intestinaux ou incrustés sur les parois de l'intestin et les évacue sans effort ni douleur. 


Ainsi, l’irrigation élimine les déchets stagnant parfois accumulés depuis longtemps, les mucosités, les fermentations, les parasites et ramène le tonus et l’énergie vitale.

Pour compléter et augmenter encore les bienfaits, il est conseillé évidement d’opter, dans le même temps, pour des changements alimentaires : corriger des habitudes nocives, adopter une alimentation vivante, la plus naturelle et la plus simple possible afin de bénéficier de tous les bienfaits de cette méthode.



Le  côlon en image





mercredi 26 janvier 2011

Pourquoi recevoir plusieurs traitements?

Au cours des années, nous avons accumulé dans notre intestin des intoxicants d’origine extérieure ( pesticides, insecticides, résidus d’engrais chimiques)  et également des intoxicants produits par des déchets alimentaires issus de la digestion même , de la fermentation et de la putréfaction dues aux mauvaises combinaisons nutritionnelles et de l’ingestion d’aliments- poison tel que le café, l’alcool, les viandes traitées aux antibiotiques et les divers colorants, tous nocifs pour l’organisme.
Or, après toutes ces années d’accumulation, le côlon peut contenir des dépôts de matières fécales atteignant 5 à 7 cm d’épaisseurs et ayant la consistance d’un pneu. Ces dépôts risquent à la longue d’empêcher l’absorption et la pénétration dans l’organisme des vitamines et des sels minéraux essentiels. Ainsi, les troubles intestinaux découlant de cet état de fait sont souvent à l’origine d’une carence nutritionnelle et cela, indépendamment de la qualité de la nourriture et de la quantité de vitamines ingérées. C’est pour cette raison que, même pour un intestin fonctionnant normalement, il est parfois nécessaire de recevoir 6 traitements  au moins, afin de déloger cet amas de détritus solidement agrippé à la muqueuse intestinale, amas que de toutes façon il serait impossible d’extirper, le traitement dû-il durer trois heures.
Il faut savoir que les bactéries proliférant dans cet amas deviennent, de par leur nombre et leurs qualités, fortement agressives et pathogènes pour l’organisme. Passant à contre-courant dans l’intestin grêle, elles entraînent avec elles des particules de déchets indésirables. Ces particules qui, en temps normal, n’empruntent pas ce trajets, pénètrent dans le sang en se dirigeant vers le foie, lequel à son se trouve débordé et laisse passer son trop-plein dans la lymphe : à ce stade, les ganglions sont envahis et, si la situation n’est pas corrigée, les maladies dégénératives et / ou auto-immunes telles que le cancer, sclérose en plaques, la polyarthrite, rhumatoïde, le sida,,, apparaîtront.
Si nous pouvions déplier complètement le tissu de nos intestins et le tendre, la surface obtenue serait de l’ordre de 50m cube, ou 2.500 mètre, alors que notre peau, en moyenne, ne mesure que 2m cube, pour 4 mètre de surface. Et dire que pendant ce temps-là nous n’osons pas passer une journée sans prendre une douche et que nous sommes surpris d’apprendre que pour maintenir une bonne hygiène du côlon il faille recevoir une irrigation à tous les trois mois.

mardi 25 janvier 2011

Ce qu'il faut savoir sur le psyllium












Historique

Plus de dix siècles avant J.-C., les médecins égyptiens employaient déjà le psyllium comme laxatif et pour traiter les inflammations des voies urinaires. Il est également connu depuis des siècles en Europe, en Asie et en Afrique du Nord. En Inde et en Chine, le psyllium était traditionnellement employé pour traiter la diarrhée, les hémorroïdes et l'hypertension.

En 1998, le psyllium blond a connu son heure de gloire aux États-Unis, lorsque la Food and Drug Administration (FDA) a autorisé Kellogg à indiquer, sur l'emballage de certains de ses produits, des propriétés thérapeutiques. Ainsi, il est possible, pour les produits alimentaires dont une portion renferme au moins 1,7 g de fibres solubles provenant du psyllium, d'indiquer sur l'emballage : « lorsqu'elles sont assorties d'un régime faible en gras et en cholestérol, les fibres solubles provenant des téguments de psyllium contenus dans ce produit peuvent réduire les risques de maladies cardiovasculaires ».





Noms communs : Psyllium, psyllium blond, psyllium noir, ispaghul.


Noms botaniques : Plantago ovata, P. ispaghula, P. psyllium, P. arenaria, P. indica, P. asiatica, famille des plantaginacées.


Noms anglais : Psyllium, blonde psyllium (blond plantago, indian plantago, Englishman's Foot), brown psyllium, black psyllium (fleaseed, french psyllium, spanish psyllium).


Nom chinois : Che Qian Zi (graines).


Parties utilisées : La graine et sa cosse.


Habitat et origine : Le psyllium blond (Plantago ovata) est originaire de l'Inde et de l'Iran, tandis que le psyllium noir (P. psyllium et P. indica) est natif du bassin méditerranéen et du Moyen-Orient. Ces plantes annuelles tolèrent aussi bien le froid que la chaleur et la sécheresse, et se contentent d'un sol relativement pauvre.

Indications


Combattre la constipation; réduire légèrement le taux de cholestérol sanguin (en conjonction avec un régime faible en gras).
Faire baisser le taux de glucose dans le sang; traiter la diarrhée.
Soulager les symptômes de la colite ulcéreuse et du syndrome de l’intestin irritable.
Traiter la constipation, la diarrhée, le syndrome de l’intestin irritable; réduire le taux de cholestérol sanguin.



Posologie

Lorsqu'on prend du psyllium, il est important de boire beaucoup afin d'éviter l'obstruction du tube digestif.


Lorsqu’on le prend sous forme de graines non transformées, il faut laisser tremper ces dernières quelques heures dans l’eau tiède avant de les consommer. Lorsqu’on le prend sous forme de cosses ou de poudre, il suffit de le mélanger à de l’eau ou du jus et de boire dans les minutes qui suivent.



Avertissement: 
L'automédication en cas de diabète peut entraîner de graves problèmes. Lorsqu'on entreprend un traitement ayant pour effet de modifier son taux de glucose sanguin, il faut surveiller sa glycémie de très près. Il est aussi nécessaire d’avertir son médecin, afin qu’il puisse, au besoin, revoir la posologie des médicaments hypoglycémiants classiques.





Description

Les graines, noires, brunes ou blondes suivant les espèces, sont minuscules (1 000 graines pèsent moins de 2 g) d'où leur nom issu du mot grec psyllia, qui signifie puce. Le psyllium est principalement cultivé en Inde, mais aussi dans plusieurs pays d'Europe et de l'ex-Union soviétique, ainsi qu'au Pakistan.
Le psyllium appartient à la catégorie des laxatifs dits de masse (ou de lest) qui sont constitués de fibres ayant la propriété d'absorber plusieurs fois leur poids en eau.


Qu'il s'agisse du noir ou du blond, les experts s'entendent pour dire que le psyllium doit ses propriétés médicinales au mucilage qu'il renferme. En dehors des espèces de Plantago qui font l'objet de cette fiche, on peut raisonnablement penser que les autres espèces de psyllium possèdent des vertus médicinales similaires, en autant qu’ils renferment les mêmes quantités et le même type de mucilage.


Par ailleurs, l'industrie alimentaire emploie le mucilage des téguments de psyllium blond comme épaississant ou stabilisant dans certains aliments préparés, notamment des produits laitiers glacés.

Recherches

Constipation.
Laxatif de lest, le psyllium agit moins violemment que les laxatifs stimulants et ne présente pas les inconvénients qui leur sont associés. Les experts s'entendent de plus en plus pour recommander d'administrer d'abord ce type de laxatif, moins agressif, et de réserver l'usage des laxatifs stimulants en cas de constipation résistant aux traitements. Ainsi, le psyllium aura un effet moins fulgurant que le séné, mais il soulagera à lui seul bon nombre de personnes constipées. On accorde généralement au psyllium une place de choix parmi les diverses fibres utilisées comme laxatifs de lest, notamment parce qu'il se prête peu à la fermentation au moment de son séjour dans le tube digestif. Les auteurs d’une synthèse publiée en 2005 ont conclu que le degré de preuve concernant l’efficacité du psyllium est modéré (grade B).


Les patients atteints de maladies neurologiques ont un risque plus élevé de souffrir de constipation. Les résultats cliniques obtenus avec le psyllium sont encourageants, mais pas encore assez concluants pour suggérer un protocole de traitement.


Hypercholestérolémie. 
Les auteurs de deux méta-analyses, l'une publiée en 1997, l'autre en 2000, concluaient que la prise de 5 g de psyllium, deux fois par jour, apportait des bienfaits additionnels aux sujets hyperlipidémiques suivant un régime faible en gras. En juin 2000 les résultats d'un essai clinique à double insu avec placebo confirmaient l'efficacité du psyllium en conjonction avec un régime alimentaire adéquat. Des chercheurs de l'Institut de cardiologie de l'Université d'Ottawa ont toutefois observé que l'emploi de psyllium, hors de toute autre mesure diététique, était aussi efficace pour faire baisser les taux de lipides sanguins que l'adoption d'un régime à faible teneur en matières grasses.


L’effet du psyllium est modeste, soit une réduction d’environ 5 % du taux de cholestérol total. La plante n’a pas d’effet sur le taux de « bon » cholestérol (HDL), mais abaisse le taux de « mauvais » cholestérol (LDL).


Le psyllium, à raison de 12 g par jour, n’a pas eu d’effet sur les taux de lipides sanguins au cours d’un essai croisé effectué durant 16 semaines chez des patients sains ou dont le taux de cholestérol était très légèrement élevé.


On reconnaît l’usage de la cosse de psyllium blond pour réduire 
le taux de cholestérol sanguin, en association avec un régime alimentaire faible en gras.


Diabète. 
En 1991, des essais cliniques préliminaires indiquaient que le psyllium, en plus de contribuer à réduire l'hyperlipidémie, pouvait également faire baisser le taux de glucose sanguin chez les personnes atteintes de diabète de type 2. Pour tirer le meilleur parti de cet effet, il semble préférable de consommer le psyllium à l'heure des repas, mélangé aux aliments, plutôt que de le prendre entre les repas sous forme de supplément. Depuis, d’autres essais (148 sujets diabétiques en tout) sont venus confirmer cet effet. L’auteur d’une synthèse publiée en 2003 souligne les résultats prometteurs obtenus avec le psyllium auprès d’enfants et d’adolescents obèses et diabétiques. Cependant, comme d’autres chercheurs, il mentionne que d’autres essais sont nécessaires pour confirmer un réel effet à long terme.


L’effet principal du psyllium est de diminuer l’index glycémique d’un repas en modifiant la structure, la texture et la viscosité des aliments dans l’intestin. Pour en savoir plus sur l’index glycémique, voir notre texte à ce sujet.


Diarrhée. 
Bien que cela puisse paraître contradictoire, le psyllium peut être employé pour traiter la diarrhée. En effet, comme le mucilage qu’il contient absorbe l’eau dans l’intestin, il permet aux selles liquides de devenir plus consistantes. Comme le psyllium ralentit également la vidange de l’estomac et de l’intestin, il permet à l’organisme de réabsorber plus d’eau. Ces deux mécanismes permettent de contrôler la diarrhée et peuvent contribuer au soulagement des symptômes du syndrome de l’intestin irritable et de la colite ulcéreuse.


Les résultats d'un essai avec placebo mené auprès de 39 patients souffrant d'incontinence fécale accompagnée de selles molles ou liquides indiquent que le psyllium permet de contrer l'incontinence et de donner plus de corps aux selles. Des résultats encourageants ont également été obtenus auprès de patients atteints de maladies neurologiques et souffrant d’incontinence fécale. Les résultats d’une série d’essais cliniques, la plupart de très petite envergure, indiquent que le psyllium permet de traiter ou réduire la diarrhée causée par la prise de certains médicaments.


Syndrome de l’intestin irritable. 
À l'instar de tous les phénomènes inflammatoires qui touchent le tube digestif, le syndrome de l'intestin éritable comporte une importante part d'effets psychosomatiques et, par conséquent, l'effet placebo peut être très important dans cette pathologie. Il est donc plutôt difficile d'apporter les preuves cliniques de l'efficacité de l'un ou l'autre des traitements destinés à en soulager les symptômes.


Malgré tout, les prébiotiques, dont plusieurs fibres solubles comme le psyllium font partie, peuvent jouer un rôle important dans la prévention et le traitement des maladies inflammatoires de l’intestin. Ces prébiotiques agissent sur la flore intestinale bactérienne afin de rétablir un équilibre bénéfique pour l’intestin. Une synthèse récente des essais cliniques indique que, bien que le psyllium ne semble pas soulager directement la douleur associée à ce syndrome, il améliore et régule efficacement les fonctions digestives des patients atteints. Ainsi, le psyllium fait maintenant partie des protocoles de traitement de ce syndrome. On a déterminé que la dose optimale se situait entre 20 g et 30 g par jour.


Colite ulcéreuse. 
Un essai préliminaire publié en 1991 indique que la prise de psyllium peut améliorer l’état des patients dont la colite est en rémission. En 1999, des chercheurs espagnols publiaient les résultats d'un essai sans insu mené auprès de 105 patients atteints de colite ulcéreuse et au cours duquel ils avaient comparé les effets du psyllium à ceux de la mésalazine. Les effets des deux substances ont été équivalents, mais le taux de rechute le plus faible a été obtenu dans le groupe de patients qui prenaient à la fois la mésalazine et le psyllium.


Constipation, diarrhée, syndrome de l’intestin irritable. 
La Commission E reconnaît les usages suivants à la graine et à la cosse du psyllium blond : constipation; amélioration du péristaltisme (mouvements du tube digestif) et de la structure des selles (plus molles), notamment pour les patients souffrant de fissures anales, d'hémorroïdes ou de lésions consécutives à une chirurgie au rectum; traitement de la diarrhée et du syndrome du côlon irritable. Elle reconnaît également l'usage des graines de psyllium noir pour traiter la constipation.


L'ESCOP (European Scientific Cooperative on Phytotherapy) reconnaît l'usage des graines de psyllium noir pour traiter la constipation et la diarrhée, tandis que l'Organisation Mondiale de la Santé entérine, tant pour le psyllium noir que pour le blond, les usages approuvés par les deux organismes, en ajoutant que ces fibres peuvent contribuer à traiter la constipation causée par des maladies telles que l'ulcère duodénal ou la diverticulite.




Précautions

Attention:

· Le diabète est une maladie grave dont le traitement nécessite un suivi médical. L'autotraitement avec des plantes réputées antidiabétiques peut entraîner de graves conséquences, notamment en interagissant avec les médicaments hypoglycémiants classiques.

Boire suffisamment et faire de l'exercice

Boire suffisamment. Il est généralement recommandé d’absorber de 2 à 3 litres de liquide par jour. On retrouve une  bonne partie de cette eau dans les aliments. Il est fortement suggéré de boire de 6 à 8 verres d'eau par jour, entre les repas. En cas de constipation, on peut privilégier les eaux minérales riches en magnésium car elles ont ont un effet laxatif doux.
 
Exercices physiques réguliers. Des activités comme la marche, le vélo, ou tout autre activité physique exercera une influence certaine sur les muscles abdominaux et favorisera un meilleur transit des aliments au niveau de l'intestin. 

Les probiotiques

Description des probiotiques

Les probiotiques sont des micro-organismes utiles qui constituent la flore buccale, intestinale et vaginale. Leur présence permet notamment de contrer la prolifération des micro-organismes nuisibles qui peuvent, par exemple, provoquer des diarrhées infectieuses ou des vaginites. Les probiotiques contribuent également à la digestion des aliments. Plus particulièrement, il est établi que les produits laitiers fermentés, comme le yogourt, facilitent la digestion du lactose, notamment chez les personnes qui y sont intolérantes. Les suppléments de certains probiotiques, les lactobacilles notamment, ont aussi cet effet, mais à un degré moindre.

Dans un organisme sain, le tube digestif est colonisé par environ 100 000 milliards de bactéries appartenant à 400 espèces différentes. De 30 à 40 espèces de ces bactéries représentent 99 % de la flore qui forme un écosystème stable essentiel au maintien d’une bonne santé. Tout événement qui perturbe l’équilibre de la flore intestinale peut provoquer une diarrhée. Il peut s’agir d’une maladie (infection, déficience du système immunitaire), mais aussi d’un traitement médical, notamment des antibiotiques.

Les probiotiques agissent par 3 principaux mécanismes. Le premier consiste à moduler l’activité du système immunitaire intestinal. Les probiotiques renforcent l’immunité lorsqu’elle est faible, par exemple au moment du développement du système immunitaire chez l’enfant, ou de son vieillissement chez les personnes âgées. Ils diminuent également la suractivation du système immunitaire, notamment dans les cas d’allergies ou de maladies inflammatoires de l’intestin. En second lieu, les probiotiques augmentent la fonction de barrière de la muqueuse intestinale, par exemple en accentuant la production de mucus ou des anticorps de type IgA. Finalement, les probiotiques ont des effets antimicrobiens directs, en prenant la place des bactéries pathogènes (phénomène de compétition) et en empêchant leur adhésion aux parois intestinales.

Les bactéries lactiques comptent parmi les principaux probiotiques. Leur nom générique vient du fait qu’elles produisent de l’acide lactique. Elles comprennent, notamment, les lactobacilles (bactéries du genre Lactobacillus), les bifidobactéries (bactéries du genre Bifidobacterium) et certains streptocoques (bactéries du genre Streptococcus). Ce sont des bactéries de ce type qui servent généralement à la production du yogourt (Lactobacillus bulgaricus, Streptococcus thermophilus), de la choucroute, des légumes lactofermentés et du salami (Lactobacillus plantarum).